Un éditorial du Dr Jim Yong Kim, candidat du Président Obama au poste de Président
Le 23 mars, le Président Obama a présenté Dr. Jim Yong Kim comme le candidat des États-Unis au poste de Président du Groupe de la Banque mondiale. Lire l’éditorial qu’il a rendu public pour exhorter la communauté internationale à une Banque mondiale plus inclusive et ouverte.
La Banque mondiale (…) « constitue une source vitale d’assistance financière et technique pour les pays à revenus faibles et intermédiaires à travers le monde, pour l’amélioration des conditions de vie et pour la résolution des défis complexes découlant des conflits et des changements climatiques, entre autres. La Banque mondiale est l’un des outils les plus puissants dont nous disposons pour améliorer les conditions de vie à travers le monde et l’expérience personnelle de Dr. Kim, ainsi que ses nombreuses années de service dans le développement font de lui un candidat idéal pour ce poste.
Les capacités d’innovation de M. Kim ne font l’objet d’aucun doute. Il a dédié sa carrière à l’amélioration des conditions de vie des citoyens des pays en voie de développement et s’est illustré en tant que grand défenseur de la cause relative aux pandémies mondiales dans les milieux universitaires, les organisations multilatérales et directement sur le terrain avec les patients et les institutions de développement partenaires.
En sa qualité de médecin et d’anthropologue, il est le co-fondateur de l’Ong Partners In Health et l’ancien chef de l’équipe de l’Oms qui mène la campagne pour le traitement de 3 millions de patients atteints du Vih/Sida. Il fut le Président du département de la santé publique dans le monde et de la médecine sociale à l’école de médecine de Harvard ; et, au cours des trois dernières années, il a été un dirigeant visionnaire de l’une des plus grandes institutions universitaires du monde, agissant en qualité de Président de Darmouth College.
Dr. Kim jouit vraiment d’une expérience mondiale. Il a travaillé de l’Asie en Afrique, en passant par les Amériques - des grandes capitales aux petits villages. Son histoire personnelle est un exemple de la grande diversité de notre pays et le symbole que tout le monde peut atteindre des sommets, aussi longtemps que ses talents peuvent le maintenir. Il comprend les défis du développement et a fait preuve de sa capacité à établir des partenariats efficaces à travers le monde.
Le texte ci-dessous est l’éditorial qu’il a publié le 28 mars 2012 dans le Financial Times suite à sa proposition par le Président Obama :
Ma propre vie et mon travail m’ont conduit à percevoir que le développement inclusif - investir dans les hommes - est un impératif économique et moral. Je suis né en Corée du Sud au lendemain de la guerre, avec des routes non goudronnées et un niveau d’alphabétisation bas. J’ai vu comment l’intégration dans l’économie mondiale peut transformer un pays pauvre en l’une des économies les plus dynamiques et prospères du monde. J’ai vu l’impact de l’investissement dans les infrastructures, les écoles et les centres de santé sur l’amélioration des conditions de vie. Et je reconnais que la croissance économique est primordiale pour générer des ressources qui seront investies dans la santé, l’éducation et les biens d’utilité publique.
Chaque pays doit suivre son propre chemin de croissance, mais notre mission collective doit permettre qu’une nouvelle génération de pays à revenus faibles et intermédiaires bénéficie d’une croissance économique durable qui génère des opportunités pour tous les citoyens. En ma qualité de co-fondateur de Partners in Health et Directeur de l’initiative pour le traitement du Vih/Sida de l’Oms, j’ai acquis une grande expérience sur le terrain qui sera d’une importance capitale pour la Banque mondiale. J’ai déjà lutté contre les forces qui maintiennent dans la pauvreté plus d’un milliard de personnes. J’ai travaillé dans des villages où moins d’une personne adulte sur dix pouvaient lire ou écrire, où des maladies qu’on peut éviter réduisent l’espérance de vie par deux et où le manque d’infrastructures et de capitaux décourage les entrepreneurs. Dans tous ces villages, les habitants savaient ce qu’il fallait améliorer.
Mais pour que le changement survienne, nous avons besoin de partenariats entre le gouvernement, le secteur privé et la société civile pour mettre en place des systèmes qui peuvent fournir des solutions durables en fonction des échelles. Étant donné que nous travaillons pour la prospérité mondiale, nous devons nous inspirer des idées et des expériences provenant du monde entier.
Mon message est simple : une ère d’opportunités extraordinaires requiert une institution mondiale extraordinaire. Je suis à l’écoute des pays en voie de développement, ainsi des pays qui fournissent la majorité des ressources qui soutiennent le développement pour discuter de la collaboration qui fera de la Banque mondiale, une institution plus inclusive, sensible et ouverte.
Une Banque mondiale plus inclusive disposera des ressources lui permettant de promouvoir sa principale mission de lutte contre la pauvreté. Elle disposera d’un organigramme qui confère de la légitimité et promeut la confiance et la sérénité. La Banque a récemment enregistré une augmentation de capital historique et a démarré un ambitieux programme de modernisation de ses opérations. Des mesures importantes ont également été prises pour accroître le partage des voix au vote et la participation des pays en voie de développement. S’il m’est confié la tâche de diriger la Banque mondiale, je vais renforcer ces acquis. Si la Banque mondiale veut promouvoir un développement inclusif, elle doit accorder aux nations émergentes un plus grand rôle.
Une Banque mondiale qui dispose d’une plus grande capacité de réaction a l’obligation de faire face aux défis du présent et d’envisager ceux à venir. La Banque mondiale est au service de tous les pays. J’aurai à cœur de m’assurer qu’elle fournit une réponse rapide et efficace à leurs besoins. Je n’aurai pas d’idées préconçues et j’appliquerai les principes de ma formation en médecine et en sciences sociales en vue d’adopter une approche basée sur les preuves.
Finalement, une Banque mondiale plus ouverte doit reconnaître qu’elle est loin d’avoir toutes les réponses et qu’elle doit par conséquent écouter attentivement tous ses clients et actionnaires. Je suis à la tête d’une institution universitaire de renommée mondiale et je vais m’assurer que la Banque mondiale constitue une plateforme d’échange d’idées. Elle collabore déjà étroitement avec de nombreux partenaires et elle peut renforcer ces acquis. La Banque a pris des mesures importantes permettant de renforcer sa transparence et la responsabilité en son sein ; elle doit continuer dans cette lancée de l’ouverture.
Sans action, l’opportunité n’est qu’un vain mot. Au cours des prochaines semaines, je m’attellerai à écouter les positions des parties prenantes de la Banque mondiale - clients, donateurs, gouvernements, citoyens et membres de la société civile - étant donné que nous construisons une vision commune visant à établir une institution plus solide, prête à satisfaire les besoins du monde au 21ème siècle. »
Sénégal-Premier acte de la gouvernance Macky Sall
Liste gouvernement 1 du premier ministre Abdoul Mbaye
1- Alioune Badara Cissé, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’éxtérieur
2 Mbaye Ndiaye, ministre de l’Intérieur
3- Eva Marie Coll Seck, ministre de la Santé et de l’Action sociale
4- Augustin Tine, ministre des Forces armées
5- Aminata Touré, ministre de la Justice
6- Amadou Kane, ministre de l’Economie et des Finances
7- Youssou Ndour, ministre de la Culture et du Tourisme
8- Mariama Sarr, ministre de la Femme, de l’Enfant et de l’Entrepreneuriat féminin
9- Ibrahima Sall, ministre de l’Education nationale
10- Benoît Sambou, ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural
11- Cheikh Bamba Dièye, ministre de l’Aménagement du territoire et des Collectivités locales
12- Mata Sy Diallo, ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat
13- Aminata Mbengue Ndiaye, ministre de l’Elevage
14- Pape Diouf, ministre de la Pêche et des Affaires maritimes
15- Mor Ngom, ministre des Infrastructures et des Transports
16- Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Energie et des Mines
17- Aly Koto Ndiaye, ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi
18- El Hadji Malick, ministre des Sports
19- Khoudia Mbaye, ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat
20- Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, porte-parole du Gouvernement
21- Ali Haidar, ministre de l’Ecologie et de la Protection de la nature
22- Mansour Sy, ministre de la Fonction publique, du Travail et des Relations avec les institutions
23- Oumar Guèye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement
24- Abou Lô, ministre de la Communication et des Technologies de la information et de la communication
25- Abdoulaye Daouda Diallo, ministre délégué, chargé du Budget
Dakar, mercredi 4 Avril 2012
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