Côte d'Ivoire:Un nouveau malaise causé par des jeunes combattants FRCI

Un soldat des FRCI le 27 avril 2011 dans le quartier d'Abobo, à Abidjan.
Ce lundi, un habitant de la commune d'Abobo à Abidjan a été blessé par une balle tirée par un combattant FRCI (Forces Républicaines de Côte d'Ivoire). Il est mort le lendemain à l'hôpital, et hier mercredi, la population du quartier a saccagé ce qui servait de base militaire à ces jeunes de l'armée ivoirienne.
Tous les habitants du quartier sont rassemblés autour de la famille en deuil. Les témoins sont unanimes : alors qu'il jouait à des jeux vidéo, Fabrice Irié a été interpellé par des membres des FRCI.
Les soldats armés lui demandent alors 600 Francs CFA, soit moins d'un euro. Le jeune refuse et les trois protagonistes en viennent aux mains. Alors qu'il quitte les lieux, Fabrice reçoit une balle dans le dos.
Sa grande soeur, Valentine, n'arrive pas à comprendre la mort de son frère : « Il n’a rien fait du tout, du tout… Et puis on le tue comme ça dans le dos. A cause de combien ? 600 !... Qu’ils quittent le quartier ! Si c’est pour tuer les innocents, comme ça… Il n’a rien fait ! »
Le lendemain de la mort de Fabrice, des habitants ont dévasté et pillé la « base » des FRCI. Une base informelle puisqu'il s'agit d'un bar, un « maquis » réquisitionné. Le commandement de l'armée d'Abobo reconnaît que les jeunes de ce bataillon n'avaient pas de matricule. Tous sont des combattants qui se sont associés à la bataille d'Abidjan. Ils n'ont jamais été encasernés, et ignorent encore s'ils feront partie de la nouvelle armée.
Trois d'entre eux ont été auditionnés par la gendarmerie. Ils expliquent que c'est en voulant régler une altercation entre habitants du quartier que l'un d'eux a tenté de s'emparer de leur kalachnikov, et que le coup est parti. Ils sont désormais en garde à vue. La base a été démantelée et vidée de ses armes.
(Source Rfi)
Mali: violents combats dans la région de Tessalit

C'est dans la région de Tessalit qu'ont eu lieu les affrontements entre le MNLA et l'armée malienne
Les violents affrontements, signalés depuis ce mercredi 29 février 2012, ont opposé les rebelles du MNLA à l'armée malienne, appuyée par près de deux cents véhicules selon nos sources. A la tête des opérations le commandant de zone de Gao, Didier Dacko, les colonels Gamou et ould Meydou. Dans les deux camps, on affirmait mercredi soir avoir l'avantage dans les combats. Ce n'est pas la première fois que de violents combats ont lieu dans cette localité. Le camp militaire est pour l'instant toujours tenu par l'armée, en revanche la ville a été désertée depuis plusieurs semaines par les habitants qui se sont installés dans des camps aux alentours.
Impossible de savoir qui a pris le dessus sur l’autre d’autant que les combats ne sont pas terminés. Ils pourraient reprendre ce jeudi. L’enjeu, c’est le camp militaire de Amachache, situé à 15 km de Tessalit. Ce camp est actuellement occupé par des soldats gouvernementaux et l’objectif de l’armée malienne est de renforcer cette position pour qu’elle ne tombe pas aux mains des rebelles touaregs.
Ces derniers, qui se trouvaient un moment en amont du camp, veulent à tout prix empêcher de renforcer sa présence dans le camp. En face de celui-ci se trouve une piste d’atterrissage pour les avions et qui contrôle cette piste contrôle cette vaste zone communément appelée l’Adrar des Ifouras.
(Source Rfi)
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