samedi 30 octobre 2010

Carburant : retour à la normale dès la semaine prochaine

Carburant: "pas de problème majeur" sur les autoroutes, normalisation en cours ailleurs

Au premier jour du week-end de la Toussaint, traditionnellement chargé pour le trafic routier, l'approvisionnement en carburant ne posait pas de problème majeur sur les autoroutes et le retour à la normale semblait en cours sur les autres axes, selon le gouvernement.

Un camion citerne alimente une station service à Saint Herblain, près de Nantes, le 25 octobre 2010
Au lendemain de la levée des mots d'ordre de grève contre la réforme des retraite dans les dépôts et les raffineries, les opérateurs misaient samedi sur un retour à la normale en début de la semaine prochaine, avec la possibilité de voir aussi les prix à la pompe redescendre.
"Le plan Toussaint fonctionne: il n'y a pas de problème majeur", a assuré à l'AFP un porte-parole de la cellule de crise mise en place par le gouvernement pour ce week-end. Selon cette source, plus de 85% des stations-service sont ouvertes dans le pays.
"Sur les autoroutes, globalement tout se passe bien. Il y a un suivi permanent des stations avec une remontée des informations pratiquement en temps réel qui permet aux opérateurs de réapprovisionner des stations en difficultés dans la journée", a-t-on ajouté de même source.
Les consommateurs "vont voir un retour à la normale (de l'approvisionnement) dans les premiers jours de la semaine prochaine" même si quelques difficultés demeureront jusqu'en milieu de semaine, a assuré Jean-Louis Schilansky, président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip).
M. Schilansky mise aussi sur une baisse concomitante des prix. Selon lui, les "surcoûts dus à l'importation de carburant et à la logistique", qu'il évalue entre 3 et 8 centimes d'euro le litre, "vont disparaître dans le courant de la semaine prochaine".
"Il y a une très nette amélioration qui devrait se poursuivre pendant le week-end", a assuré de son côté un porte-parole de Total. Interrogé sur les prix, celui-ci s'est limité à réitérer la position du pétrolier selon laquelle Total "n'avait pas changé son mode de calcul habituel et il n'y a pas eu de surprime due au contexte (de grève)".
Grâce au "plan Toussaint", les stations-service d'autoroute seront rechargées pendant le week-end, a affirmé Alexandre de Benoist, délégué général de l'Union des importateurs indépendants pétroliers (UIP) qui représentent essentiellement la grande distribution (60% de parts de marché).
Une "force de livraison rapide" a été mise sur pied pour alimenter ces stations qui restent la priorité pendant tout le week-end: des camions-citernes ont été prépositionnés pour pouvoir livrer une station qui serait en difficulté, a expliqué le responsable de l'UIP.
C'est notamment le cas de Carrefour, qui compte 24 stations sur les autoroutes, et qui a mis en place ce système dans les régions parisienne et lyonnaise.
La situation s'améliore également grâce à la levée du blocage des dépôts, les stocks qui avaient été fabriqués avant le mouvement social étant désormais accessibles.
M. de Benoist table aussi sur la fin de l'angoisse des consommateurs qui s'étaient rués sur les stations-service aux premiers signes de pénurie, pour "permettre au système de fonctionner normalement".
Pour lui, d'ici vendredi, "tout sera rentré dans l'ordre, toutes les stations auront été réapprovisionnées" y compris dans les régions les plus touchées comme le centre de la France et la Bretagne.
En revanche, la remise en route du raffinage et de la distribution va être plus lent -- "entre quelques jours et quelques semaines".
Seize navires étaient en cours de déchargement samedi matin sur les terminaux pétroliers de Fos-sur-Mer et Lavera (Bouches-du-Rhône), débloqués vendredi par des agents de la CGT après un mois de grève, a-t-on appris de source portuaire.
La veille le travail avait repris dans l'ensemble des douze raffineries françaises, qui ont toutes voté la fin de la grève.

AFP

vendredi 22 octobre 2010

Insolite au Danemarque

Une canne disparait mystérieusement au centre ville de Copenhague

Dans la journée du 23 octobre 2010, à a mi-journée, quatre journalistes béninois, en stage au Danemarque, étaient en promenade lorsqu'ils ont découvert, au centre ville de Copenhague, un endroit très approprié pour prendre des images significatives. Pendant qu'ils actionnaient leurs caméras, l'un d'eux, un infirme du pied, a déposé sa canne afin de libéréer ses mains pour être plus opérationnel. A la fin de la prise d'images, une opération qui a duré environ cinq minutes, grande fut la surprise du groupe de constater que la canne avait disparu. Dans un premier temps, ils ont tous cru qu'il s'agit d'une plaisanterie orchestrée par l'un d'eux qui se jouerait des autres. Mais après plusieurs minutes de recherches sans succès, les propos tenus par chacun d'eux avaient fini par les convaincre qu'en réalité il s'agissait d'une disparition presque mystérieuse. Au bout de quelques minutes d'échanges sur le sujet, l'un d'eux a fini par lâcher le mot qu'ils se refusaient d'admettre: "vol". S'agit-il d'un vol? Il n'y a que l'avenir pour édifier ces Africains qui voiaient là une autre face de la ville qui les abrite depuis bientôt deux semaines. Car, ils continuent de penser qu'il pourrait s'agir d'une récuparation policière aux fins de mesures sécuritaires étant donné que la canne isolée pourrait être confondue à un objet douteux, source d'insécurité aux yeux de la police. Affaire à suivre donc.

ART.




jeudi 21 octobre 2010

Licences 3G en Afrique

Prix des licences 3G en Afrique: comment sont-ils fixés ?

A la fin du mois de septembre dernier, Moussa Benhamadi, le Ministre des TICs et de la Poste annonçait le lancement probable des services 3G en Algérie pour 2011. Cette déclaration fait suite à d’autres déclarations similaires de pays africains annonçant leur intention de proposer des licences 3G. Le Gouvernement du Gabon a par exemple lancé en juillet dernier un appel d’offre invitant des opérateurs à construire et à gérer un réseau mobile 3G. Le Burkina Faso et le la Côte d’Ivoire se sont aussi engagés dans cette même voie. Cependant dans de nombreux pays en Afrique sub-saharienne, l’attribution de licence 3G n’a pas encore été faite. En analysant les prix des licences 3G déjà attribuées en Afrique, Isabelle Gross s’interroge sur leur pertinence en tant que modèle pour des régulateurs et des ministres des TICs engagés dans le processus d’attribution de licence 3G.

Le Gouvernement tunisien a récemment attribué une licence 3G à l’opérateur historique Tunisie Telecom pour un montant de 80 millions de dollars US. En Juin 2010, le pays comptait environ 11.5 millions d’usagers de la téléphonie mobile avec Tunisie Telecom détenant une part de marché de l’ordre de 49%. Par conséquent le coût de la licence 3G rapporté au nombre d’abonnés mobiles de Tunisie Telecom se traduit par un coût d’acquisition de 14.2 dollars US par abonné. Dans l’hypothèse ou l’adoption des services 3G ne toucherait que 10% des abonnés mobiles de Tunisie Telecom, le coût d’acquisition de la licence 3G augmenterait à 142 dollars US par abonné, un investissement que l’opérateur peut toujours envisagé d’amortir après quelques années de service.

En 2006, le Maroc a attribué des licences 3G à Maroc Telecom, Meditel et Maroc Connect (mieux connu aujourd’hui sous le label Wana) pour un montant de 40 millions de dollars US chacune. A cette époque, le nombre total d’usagers de la  téléphonie mobile s’élevait à environ 16 millions. Si le coût total des licences 3G (120 millions de dollars US) est reporté au nombre d’abonnés au mobile, le coût d’acquisition de la licence 3G équivaut à 7.5 dollars US par abonné.

En mars 2007, les trois plus grands opérateurs mobiles au Nigéria, MTN Nigeria, Celtel Nigeria (qui opère aujourd’hui sous le label Zain et sans doute bientôt sous celui de son nouveau propriétaire, Bharti-Airtel) et Globacom Limited ainsi qu’Alheri Engineering, une société moins connue se sont vus attribuer des licences 3G pour un
montant de 150 millions de dollars US chacune. Le Gouvernement nigérian a quant à lui collecté un montant total de 600 millions de dollars US. A cette époque, le nombre d’usagers de la téléphonie mobile était de l’ordre de 32 millions au Nigéria et le coût d’acquisition de la licence s’établissait donc à environ 19 dollars US par abonné.

Le Kenya a attribué la première licence 3G à l’opérateur mobile Safaricom en 2007 pour un montant de 25 millions de dollars US. Suites aux récentes pressions des autres opérateurs mobiles, l’autorité de régulation des télécoms au Kenya (Communications Commission of Kenya – CCK) a revu à la baisse le prix de la licence 3G. Selon Charles Njoroge, le Directeur Général de la CCK « conformément à notre politique qui nous amène à ajuster de temps à autre le prix des licences pour différents services pour attirer plus d’acteurs dans le marché pour le bénéfice des consommateurs, la CCK vient de réduire récemment le prix initial d’accès au spectre haut-débit de 25 millions de dollars US à 10 millions de dollars US ». Avec quatre opérateurs mobiles en activité, l’autorité de régulation peut compter sur un montant 40 millions de dollars US pour l’attribution des licences 3G. Le Kenya qui compte
environ 20 millions d’abonnés mobiles, a le coût d’acquisition d’une licence 3G par abonné le plus bas à 2 dollars US par abonné.

Lorsque l’Egypte a décidé d’attribuer des licences 3G, l’autorité de régulation des télécoms (National Telecommunication Authority – NTRA) a fixé la barre bien plus haut. Le prix d’une licence 3G (pour l’opérateur historique Mobinil et Vodafone Egypt) a été fixé à 20% du prix de la licence 2G/3G attribué au troisième opérateur mobile en 2006. Comme la valeur de l’offre gagnante pour la troisième licence mobile était de 2.89 milliards de dollars US, le coût d’acquisition d’une licence 3G est passé à 578 millions de dollars US pour Mobinil. Au regard des 8 millions d’abonnés que comptait Mobinil, le coût d’acquisition de licence a été de 73 dollars US par abonné. Si l’on estime que seul 10% de l’ensemble des usagers vont s’abonner à des services 3G, le coût d’acquisition pourrait grimper jusqu’à 730 dollars US par abonné pour  Mobinil.

Les exemples ci-dessus soulignent d’importantes différences dans les prix des licences 3G. Le coût d’acquisition par abonné est presque 37 fois plus élevé au Kenya qu’en Egypte. Les opérateurs mobiles du Nigéria ont quant à eux payé presque dix fois plus que leurs homologues au Kenya. Quels ont été les critères retenus pour définir le prix des licences 3G ? La taille potentielle du marché des services de données ou la richesse économique de la population ?

Le Nigéria avec une population d’environ 160 millions d’habitants est quatre fois plus grand que le Kenya (avec une population d’environ 39 millions d’habitants) mais la population de l’Egypte (80 millions d’habitants) est seulement la moitié de celle du Nigéria. En analysant le produit intérieur brut annuel par habitant, en parité de pouvoir d'achat (PPA), l’Egypte est à 6,123 dollars US suivi du Nigéria à 2,249 dollars US et du Kenya à 1,730 dollars US (données 2009 du FMI). Bien que l’Egypte ne soit pas le plus grand pays par population dans ce groupe, il dispose du produit intérieur brut annuel par habitant le plus élevé et par conséquent ses habitants disposent potentiellement de plus d’argent à dépenser dans des services de données que le Nigéria et le Kenya. Sur la base des critères ci-dessus, des pays d’Afrique, petits et pauvres, devront réfléchir sérieusement au prix de la licence 3G qu’ils souhaitent attribuer. S’ils fixent la barre trop haut, il y aura probablement des retards ou pire un désintérêt de la part des opérateurs télécoms.
balancing act

Classement de Reporters sans Frontières

La position du Bénin vue par des stagiaires africains de Danicom à Copenhague

Reporters sans Frontières vient de rendre public le raport 2010 des nations en matière de "liberté de presse". Entre autres régression remarquable, il y a celle du Bénin qui préoccupe plus d'un. Les Béninois, pour prendre en compte les réactions sur le forum des journalistes béninois, sont en même temps surpris et déçus. Parmis eux, il y un cas particulier qui intéresse. En effet, en stage à Copenhague du 10 au 5 novembre 2010, une dizaine de journalistes béninois ont reçu la nouvelle hébétés. En faite, le 20 octobre était le jour où, en marge de la formation, chaque nationalité présente devrait prsenter une communication sur l'état des médias dans son pays. Ainsi, les journalistes béninois à cette formation venaient juste de faire leur présentation quand le coodonateur du stage décide de projeter sur l'écran le classement de Reporters sans Frontières qui place le Bénin à la 70ème place. Bien que la communication des journalistes béninois n'était particulièrement élogieux, aucun des stagiaires présents ne s'attendait à cette "performance". Même les resortissants des autres pays africains présents à ce stage ont marqué leur étonnement suite à la projection de ce classement. Du coup, la discussion la mieux partagée à l'occasion de la pause qui a suivi ce panel tournait autour du Bénin qui regresserait dangereusement après avoir connu des moments de gloire, des moments où il occupait une position de leader au sein de la grande famille des médias du continent.                                                                                                                                                       
                                                                                                  

Quelques jours pour un retour à la normale pour les carburants

Le retour à la normale dans les stations-service françaises perturbées par les actions contre la réforme des retraites prendra quelques jours, a déclaré mercredi la ministre de l'Economie Christine Lagarde. Lire la suite l'article
Elle a d'autre part estimé que l'impact de la situation actuelle sur l'économie française n'était pas très significatif, même si des entreprises et l'image de la France en souffraient.
Près de 3.200 stations sur environ 12.300 étaient à sec mercredi, selon le ministre de l'Energie Jean-Louis Borloo.
Après le déblocage de dépôts de carburant mercredi, "il va y avoir du temps de réamorçage. On en a pour quelques jours avant de remettre les pompes en état de service", a dit Christine Lagarde sur TF1.
"On n'est pas en situation de pénurie, il y a du stock (...) on est en difficulté sérieuse d'approvisionnement", a-t-elle ajouté.
Sur la chaine de télévision britannique Channel 4, Christine Lagarde a estimé que la situation actuelle "en général n'affecte pas de façon très significative le PIB, surtout si ça ne dure pas trop longtemps".
Elle a souligné sur TF1 qu'"il y a des entreprises qui n'arrivent pas à livrer, qui perdent des commandes, des tournées qui ne se font pas, du chômage partiel qui commence à être demandé".
Face au préjudice pour l'image de la France, "j'appelle vraiment à la responsabilité en particulier ceux qui s'amusent à bloquer, ceux qui s'amusent à casser, c'est grave pour notre pays", a-t-elle poursuivi.
Jean-Baptiste Vey, édité par Wilfrid Exbrayat

dimanche 17 octobre 2010

Nouvelle aventure...

Une formation utilitaire

En formaton depuis le 11 novembre 2010 a Copenhague dans le cadre d un programme de la Danida Fellowship Center une vaingtaine de professionnels des medias de quatre pays africains a savoir Benin, Burkina Faso, Niger, Mali, je vous annonce la creation de mon blog. Un site qui a pour vocation de vous informer au quotidien sur l integralite de l actualite nationale beninoise et par opportunite sur les nouvelles du monde. Je vous promets a partir de novembre un site qui vous informera de maniere variee et diverse avec pour particularite `´pas de sujet tabout´´. L equilibre et la credibilite de l information sera notre gouvernail sur le presen site. Retenez votre souffle pour vous informer sans moderation.

samedi 16 octobre 2010

Roissy Charles de Gaules Alerte!

Roissy "ne dispose que de 48 heures de stocks de kérozène"

L'aéroport Charles De Gaulle à Roissy ne dispose plus que de "48 heures de stocks de kérozène" et la direction de l'aviation civile a recommandé aux avions venant de l'étranger de prendre assez de carburant pour le retour, selon des informations publiées vendredi par La Tribune.fr.
Un avion sur une piste de l'aéroport Charles De Gaulle à Roissy, près de Paris, le 26 août 2010
"Les compagnies aériennes sont inquiètes. Air France en particulier", affirme le quotidien économique sur son site internet.
Contactées par l'AFP, la direction générale de l'aviation civile (DGAC), l'Union française des industries pétrolières (UFIP), les sociétés Air France et Total n'étaient pas joignables vendredi soir.
L'oléoduc qui approvisionne en carburants les aéroports d'Orly, de Roissy, le sud de Paris et la région Centre ne fonctionne plus depuis vendredi matin faute de produits pétroliers.
Selon La Tribune, "Shell n'a plus de stocks de carburant à Roissy et Total est presque en rupture". Ces stocks doivent permettre, "selon Air France" de tenir "jusqu'à dimanche après-midi".
Pour gagner du temps, la DGAC recommande aux compagnies de pratiquer "le double emport de carburant" pour les vols en provenance de l'étranger, c'est-à-dire de "remplir suffisamment les réservoirs de leurs avions pour éviter de tirer dans les réserves de Roissy dans l'attente d'un réapprovisionnement de l'aéroport", explique l'article diffusé par le site.
Vendredi en début d'après-midi la société Trapil (Société des Transports par pipeline), qui gère l'oléoduc, avait estimé auprès de l'AFP que "l'aéroport d'Orly avait 17 jours de stocks et que Roissy avait des stocks mais on ne sait pas combien".
De son côté, Aéroports de Paris (ADP), également interrogé dans l'après-midi par l'AFP, a affirmé n'avoir "pas d'inquiétude" quant à la situation. "On dispose de plusieurs jours de stocks", a fait valoir une porte-parole du gestionnaire des aéroports de Roissy et Orly.